Avec les litières de la chèvrerie et des poulaillers, et le végétal en abondance disponible dans la vallée, nous avons tous les intrants nécessaires pour la production d’humus. Les végétaux sont passés à la broyeuse et les tas de compost sont montés en lasagnes en respectant un ratio de 3 parts de matières carbonées et une part de matières azotées. La matière carbonée provient du végétal séché et la matière azotée du végétal vert et du fumier animal (les litières). Nous saupoudrons aussi le tas de compost avec de la cendre de bois et de la poussière de roche afin de compléter au mieux l’apport d’éléments minéraux. Deux bananiers sont aussi systématiquement inclus pour leur valeur nutritive pour le compost.
Les tas de compost sont retournés et arrosés au besoin toutes les semaines ou tous les quinze jours, selon les saisons. Au bout de 16 à 18 semaines, le procédé de compostage est achevé et l’humus est disponible pour épandage sur nos buttes de cultures et dans les champs.
Les tas de compost mesurent 1m50 de haut par 1m30 de large à la base lorsqu’ils sont montés. A maturité, après le dernier retournement, le tas mesure entre 500 et 600 mm de haut.